Août 2020. Sur le parking de la maison d’arrêt de Seysses, en Haute-Garonne, non loin des murs blanc cassé et orange de l’entrée, dans sa voiture, Stella Bisseuil se contorsionne pour retirer son soutien-gorge. L’avocate est venue voir un client. Mais les agents pénitentiaires viennent de refuser de la laisser entrer, le portique sonnant à son passage, même pieds nus et délestée de ses bijoux. « Cela ne pouvait plus être que mon soutien-gorge et ils n’avaient aucun matériel approprié du type détecteur manuel », retrace Me Bisseuil, depuis son cabinet toulousain.
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