Après la chute du mur, le nord-est agricole a vécu le retour du capitalisme triomphant sans vraiment y participer. Puis le départ d’une classe d’âge sans perspectives. Aujourd’hui, les populations locales, âgées et désargentées, voient venir les citadins.
En niant le dérèglement climatique et en pilonnant le travail des écologistes au gouvernement, le parti d’extrême droite AfD agite la peur des changements provoqués par la transition écologique. Une ligne dont les conservateurs commencent à s’inspirer de plus en plus ouvertement.
Alors que les accusations visant le chanteur du groupe Rammstein font réagir jusqu’au gouvernement allemand, le festival Hellfest, qui se tient du 15 au 18 juin près de Nantes, assume mettre à l’affiche plusieurs artistes mis en cause pour des violences sexistes et sexuelles.
Vieillissant, le pays n’a pas d’autre choix que d’ouvrir en grand ses portes aux travailleurs qualifiés venus de l’extérieur de l’Union européenne. Une nouvelle loi entend révolutionner leur accès au marché du travail. L’accueil des réfugiés, lui aussi, doit être facilité.
Les « Citoyens du Reich », une mouvance allemande d’extrême droite, ont longtemps été vus comme des « ethno-nationalistes » barjots et folkloriques. Mais deux affaires et un procès qui vient de s’ouvrir à Coblence montrent qu’ils sont désormais prêts à attaquer l’État.
Où et comment stocker 27 000 mètres cubes de déchets nucléaires en toute sécurité et pendant un million d’années ? La recherche allemande d’un site « définitif » veut faire la part belle aux avis scientifiques et aux consultations publiques. Mais elle a déjà pris beaucoup de retard.
Prise au piège de ses relations commerciales avec la Russie, l’Allemagne voudrait éviter un nouveau guêpier. Une « doctrine » intégrant les droits humains et la volonté de se diversifier est donc sur le point de paraître. Pendant ce temps, les multinationales du pays accroissent leur engagement en Chine.
Le très prudent chancelier allemand n’a accepté la fourniture de chars Leopard 2 qu’à la condition que les États-Unis envoient aussi des M1 Abrams, ce qui sera le cas. Mais derrière cette « victoire » apparente, Olaf Scholz a une fois de plus irrité ses alliés et refusé à Berlin une position de « leadership ».
Les gaffes et l’inaction ont conduit Christine Lambrecht à démissionner juste avant un important sommet qui doit, vendredi 20 janvier, décider de l’envoi éventuel de chars d’assaut allemands à l’Ukraine. En attendant, le « changement d’ère » stratégique promis par le chancelier patine.
L’empoisonnement des poissons du fleuve frontière a relancé le bras de fer entre les deux pays riverains. Côté allemand, on veut « renaturer » une région de polders essentiels pour combattre la sécheresse. Côté polonais, on parle de « revitalisation » et d’autoroutes fluviales de la mer Baltique à la mer Noire.
Que veut obtenir Olaf Scholz vendredi à Pékin, face à un hôte toujours plus autocratique, nationaliste et intraitable sur la question taïwanaise ? Alors qu’un débat fait rage sur la dépendance de l’économie allemande à la Chine, il court le risque d’être cantonné dans un rôle de représentant de commerce.
Berlin a présenté un plan de 65 milliards d’euros pour soutenir les plus démunis face à l’explosion des prix de l’énergie. Le financement se fera en partie via une « contribution » sur les « bénéfices aléatoires » des producteurs d’électricité. Une manière d’éviter un vrai impôt sur les superprofits.