Europe

Un service militaire de moins en moins « volontaire » inquiète la jeunesse d’Allemagne

La coalition au pouvoir à Berlin s’est mise d’accord pour adopter, au mois de décembre, une réforme visant à gonfler les effectifs d’une armée rétrécie au fil du temps. La contestation des premiers concernés peine à trouver des relais politiques.

Thomas Schnee

Berlin (Allemagne).– Pour construire « la plus grande armée d’Europe », susceptible de dissuader la Russie de toute transgression majeure, un objectif fixé par le chancelier conservateur, Friedrich Merz, juste après son accès au pouvoir, il ne faut pas seulement des canons, des chars ou des avions. Il faut aussi suffisamment de soldat·es formé·es pour s’en servir. Surtout s’il s’agit d’être « apte à combattre en 2029 », comme l’espérait récemment le ministre social-démocrate de la défense, Boris Pistorius.

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