Grâce au principe de « compétence universelle », la justice allemande a condamné jeudi 13 janvier un ancien colonel des services de renseignement syriens pour « crimes contre l’humanité ». Un autre agent avait été condamné en février. Un premier pas vers la reconnaissance des crimes du régime de Bachar al-Assad.
Avant Noël, les partis de la coalition du chancelier Olaf Scholz étaient en faveur de l’introduction d’une obligation vaccinale générale. Mais la progression du variant Omicron, la lenteur de la campagne de primo-vaccination ou les obstacles juridiques et pratiques ont fortement émoussé la volonté d’une majorité dont on ne sait plus vraiment quelles sont les intentions.
Outre-Rhin, le débat poussé par la France sur le nucléaire, présenté comme une énergie « verte », ne prend clairement pas. Le consensus se maintient autour du pari fait par le nouveau gouvernement que le passage direct au « tout renouvelable » est possible et sera à terme bien plus payant, même s’il implique des décisions douloureuses.
Dans le nouveau gouvernement dirigé par le social-démocrate Olaf Scholz, deux ministères centraux, les finances et le transport, ont été attribués aux libéraux, semant le doute sur la capacité des Verts allemands à s’installer aux commandes de la stratégie climatique de la coalition.
Les trois partis de la coalition dite « feu tricolore » se sont accordés sur un programme de gouvernement très « vert », présenté mercredi 24 novembre à Berlin. Un vaste programme d’investissement pour le climat et des mesures sociales assez fortes sont prévus. Mais l’accession d’un libéral tenant de l’austérité au ministère des finances laisse planer le doute sur le financement d’un programme aussi coûteux que complexe.
Construire des millions de voitures électriques conduit à la relance de l’exploitation de métaux rares comme le lithium, composant indispensable des batteries de dernière génération. Illustration en Saxe, où un gisement a été découvert.
Les services de renseignement extérieur allemands (BND) utilisent, tout comme la police fédérale (BKA), le logiciel espion israélien Pegasus. Ces révélations mettent en lumière un jeu du chat et de la souris très déséquilibré, entre services de sécurité allemands et partisans d’un contrôle parlementaire renforcé sur leurs activités de surveillance.
Indispensables pour bâtir toute coalition gouvernementale, les deux petits partis ont décidé de se réunir pour former un bloc capable de négocier d’égal à égal avec le parti social-démocrate d’Olaf Scholz ou, ce qui est moins probable, avec les conservateurs d’Armin Laschet. Mais les deux partis longtemps antagonistes peuvent-ils vraiment s’allier ?
L’écart entre le social-démocrate Olaf Scholz, surprise de l’élection, et le conservateur Armin Laschet, tous deux arrivés en tête, est particulièrement serré. Plusieurs coalitions sont possibles, et il est impossible de dire au lendemain du scrutin qui sera le prochain chancelier allemand. Comme en 2017, l’Allemagne se prépare à de longues négociations.
Le vieillissement de la population et ses conséquences sur l’emploi, les retraites et les soins des plus âgés, représente un défi majeur, que les gouvernements successifs de Merkel ont été incapables de relever. Après les élections, les Allemands vont faire les frais d’une réforme coûteuse et douloureuse.
Pour contrer sa perte d’influence, le journal allemand le plus lu a adopté une ligne ultraconservatrice et antisystème. Ce faisant, il accentue la profonde division de la CDU, à l’aube de la bataille pour l’héritage d’Angela Merkel.
La hausse du prix des loyers dans les grandes villes allemandes hante la campagne des élections législatives. Après des années de mobilisation citoyenne, un référendum visant à rendre publics 230 000 logements du parc privé aura lieu le 26 septembre à Berlin.