Indispensables pour bâtir toute coalition gouvernementale, les deux petits partis ont décidé de se réunir pour former un bloc capable de négocier d’égal à égal avec le parti social-démocrate d’Olaf Scholz ou, ce qui est moins probable, avec les conservateurs d’Armin Laschet. Mais les deux partis longtemps antagonistes peuvent-ils vraiment s’allier ?
L’écart entre le social-démocrate Olaf Scholz, surprise de l’élection, et le conservateur Armin Laschet, tous deux arrivés en tête, est particulièrement serré. Plusieurs coalitions sont possibles, et il est impossible de dire au lendemain du scrutin qui sera le prochain chancelier allemand. Comme en 2017, l’Allemagne se prépare à de longues négociations.
Le vieillissement de la population et ses conséquences sur l’emploi, les retraites et les soins des plus âgés, représente un défi majeur, que les gouvernements successifs de Merkel ont été incapables de relever. Après les élections, les Allemands vont faire les frais d’une réforme coûteuse et douloureuse.
Pour contrer sa perte d’influence, le journal allemand le plus lu a adopté une ligne ultraconservatrice et antisystème. Ce faisant, il accentue la profonde division de la CDU, à l’aube de la bataille pour l’héritage d’Angela Merkel.
La hausse du prix des loyers dans les grandes villes allemandes hante la campagne des élections législatives. Après des années de mobilisation citoyenne, un référendum visant à rendre publics 230 000 logements du parc privé aura lieu le 26 septembre à Berlin.
Les candidats des trois grandes formations politiques allemandes (CDU/CSU, SPD et Grünen) s’affrontent pour la première fois ce dimanche soir lors d’un débat télévisé. Avant le scrutin du 26 septembre, le parti social-démocrate et son candidat Olaf Scholz opèrent une remontée inattendue. Au point que la formation d’une coalition de gauche avec les écologistes et Die Linke paraît possible.
Le débat politique allemand s’enflamme sur les questions du rapatriement des collaborateurs afghans et de l’aveuglement des services de renseignement, qui auraient sous-estimé la gravité de la situation sur le terrain. Avec, en point d’orgue, une session parlementaire extraordinaire, qui s’est tenue mercredi.
L’Allemagne doit redoubler d’efforts pour réduire ses émissions de CO2. Pour y parvenir, les dirigeants et candidats en campagne ne jurent plus que par l’hydrogène. Reportage sur l’archipel de Helgoland, qui rêve de devenir l’une des plaques tournantes de ce nouvel or.
Sur les réseaux sociaux comme sur les ondes, Moscou déploie un puissant dispositif qui fait la part belle à la propagande anti-occidentale et aux « antisystèmes », quels qu’ils soient. Son navire amiral, la chaîne RT DE, prévoit de doubler ses effectifs.
En replaçant la question climatique au centre du débat public, les inondations vont-elles relancer la candidate écologiste en perte de vitesse, pousser les conservateurs à chiffrer leur programme écologique très irréaliste ou encore revigorer les sociaux-démocrates ? Tour d’horizon.
Le confinement des écoles allemandes a été sans commune mesure avec ce que la France a connu. Dangereuse pour les élèves vulnérables, révélatrice des déficits du système, la pandémie a aussi provoqué l’apparition d'initiatives porteuses d’espoir.
Dans les programmes présentés lundi par la CDU pour les élections législatives, les questions climatiques et énergétiques passent au second rang, derrière des promesses non chiffrées de baisse d’impôts et de croissance. Cette stratégie indique le niveau de fébrilité du camp conservateur.