En remportant la présidence de la CDU, Armin Laschet s’inscrit dans la continuité d’Angela Merkel. Il se retrouve cependant, à la veille des élections législatives, face à une question redoutable : le parti doit-il ou non s’allier avec les Verts, la force politique montante en Allemagne ?
À l’issue d’un scrutin serré, Armin Laschet, président du Land Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a été désigné le 16 janvier président de la CDU. Ce centriste modéré s’inscrit dans la continuité de la chancelière Angela Merkel.
Un libéral « réac » sorti des années Kohl, un prince de région affable et le « George Clooney » de la diplomatie allemande sont en lice pour prendre les rênes de la CDU, le parti de la chancelière, qui tient son congrès samedi.
Stephan Balliet, un Allemand de 28 ans, a été reconnu coupable de deux meurtres et plusieurs dizaines de tentatives de meurtre lors de son attaque d’une synagogue en 2019.
L'entrepreneur multimillionnaire a choisi l’Allemagne pour devenir le centre de production européen de ses voitures électriques. Mais il n’entend pas se plier au modèle allemand de cogestion, ni donner une place aux syndicats.
Depuis la fin octobre, l’Allemagne se prépare à la plus grande campagne de vaccination de son histoire. Les Länder se sont lancés dans la mise en place de centaines de centres. Se faire vacciner ne sera pas obligatoire, et l’optimisme est de rigueur.
Le parlement allemand a adopté mercredi une réforme qui inscrit dans la loi nationale une batterie de mesures pour lutter contre la propagation du Covid. Une partie de l’opposition dénonce une atteinte aux libertés fondamentales.
L’Allemagne vient de franchir la barre des 10 000 morts du Covid-19 depuis le début de la pandémie. Elle met à rude épreuve la répartition des pouvoirs entre l’État fédéral, les Länder, et les parlements. Au risque de la confusion et de l'incohérence, d’une région à l’autre.
Cette mouvance pro-Trump, qui répand des théories du complot autour d’un supposé « État profond », a ses entrées outre-Rhin, notamment via deux célébrités qui agitent le débat public contre les mesures anti-coronavirus et coalisent les extrêmes droites.
L’Europe de l’Ouest est frappée par une deuxième vague de coronavirus. Après l’Espagne, la France affiche désormais un haut niveau de circulation du virus et voit monter le nombre de ses cas graves hospitalisés. En Allemagne au contraire, la circulation du virus reste basse et contrôlée.
Depuis le début du mois d’août, les 11 millions d’écoliers et lycéens allemands ont commencé à revenir à l’école, région par région. Déjà 12 Länder sur 16 ont franchi le pas, sans que l’on enregistre l’apparition de clusters majeurs. Mais ce retour en présentiel à 100 %, voulu à tout prix par les politiques et le monde économique, n’est possible qu’au prix de règles sanitaires très allégées.
Le procès de l’attaque de la synagogue de Halle, qui a fait deux morts le 9 octobre 2019, s’ouvre mardi en Allemagne où les violences contre les juifs sont en augmentation. Où l’antisémitisme du quotidien se « densifie ».