Les conservateurs surprennent en arrivant loin devant l’extrême droite AfD lors des élections régionales en Saxe-Anhalt. Le « cordon sanitaire » a fait plus que tenir. La campagne du candidat des conservateurs Armin Laschet pour la succession de Merkel est largement relancée.
Les élections régionales de dimanche en Saxe-Anhalt sont le dernier test politique avant les législatives du 26 septembre. Sur place, le parti xénophobe AfD est au coude à coude avec les conservateurs. Une défaite de la CDU serait un désastre pour son nouveau chef et successeur désigné d’Angela Merkel à la chancellerie, Armin Laschet.
Après des années de tergiversations, l’Allemagne a annoncé avoir trouvé un accord avec la Namibie sur sa responsabilité dans le génocide qui a conduit à l’extermination d’environ 80 000 membres des tribus Herero et Nama. Mais la volonté de Berlin d’échapper à tout prix aux contraintes du droit international pourrait bien conduire cet acte de repentance et de réconciliation à l’échec.
Franco Albrecht, lieutenant de la brigade franco-allemande, est soupçonné d’avoir planifié des attentats sous la fausse identité d’un demandeur d’asile venu de Damas. Il est jugé à partir de jeudi à Francfort.
Armin Laschet, qui a remporté l’investiture à la succession d’Angela Merkel après un duel fratricide avec le populaire Bavarois Markus Söder, devra veiller à l’unité d’un camp conservateur plus désuni que jamais, à cinq mois des législatives.
Dans un parti écologiste et féministe, la nomination de cette femme de 40 ans comme tête de liste aux législatives de septembre n’est pas tout à fait une surprise. Certains rêvent déjà qu’elle devienne la première chancelière verte.
Augustuburg, en Saxe, a rouvert son centre-ville, ses restaurants, ses commerces et son musée à toute personne testée. Derrière cette expérimentation pour préparer un déconfinement plus sûr, se trouve aussi une réflexion sur la gestion politique et territorialisée de la crise.
Fragilisée par un scandale de corruption, la CDU d’Angela Merkel a essuyé dimanche une sévère défaite dans deux Länder du Sud-Ouest. De leur côté, les Verts enregistrent leur troisième victoire consécutive dans le Bade-Wurtemberg, cœur de l’industrie automobile.
Commissions illicites sur des contrats, revenus non déclarés, etc. : des parlementaires conservateurs ont été pris la main dans le sac à la veille d’élections régionales importantes, ce dimanche. À six mois des législatives et du départ de Merkel, son parti plaide pour une moralisation qu’il a toujours bloquée.
Journaliste au quotidien berlinois Die Tageszeitung, Ulrich Schulte suit l’évolution des Verts depuis des années. Dans un récent ouvrage, il explore un scénario impensable il y a peu : une alliance gouvernementale avec les conservateurs.
L’Allemagne pourrait se retrouver, en fin d’année, gouvernée par une coalition inédite entre écologistes et conservateurs. Le prototype de cette association est déjà à l’œuvre au niveau régional, à Stuttgart, capitale du Bade-Wurtemberg, qui renouvelle son Parlement ce dimanche.
Grâce au principe de « compétence universelle », la justice allemande a condamné mercredi 24 février Eyad al-Gharib, un agent des services de renseignement syriens pour « complicité de crimes contre l’humanité ». Un verdict historique et un premier pas vers la reconnaissance des crimes du régime de Bachar al-Assad.