La présidente de la Commission européenne a été auditionnée jeudi par la commission d’enquête parlementaire de la défense allemande pour avoir fait appel, sans regarder à la dépense, à des consultants extérieurs grassement payés.
Annegret Kramp-Karrenbauer a annoncé lundi qu’elle ne serait bientôt plus cheffe de la CDU. Perdue entre la ligne libérale d’Angela Merkel et la concurrence anxiogène de l’extrême droite.
Cette décision de l’élu libéral Thomas Kemmerich paraissait la seule issue envisageable tant son élection controversée, grâce aux voix de l’extrême droite, a ébranlé le paysage politique allemand.
La droite allemande s’est appuyée sciemment sur les voix de l’AfD pour ravir mercredi à la gauche la présidence du Land de Thuringe. Un tabou brisé, dramatique pour l’Allemagne en général et pour le parti conservateur d’Angela Merkel en particulier.
La numérisation du monde du travail va-t-elle renforcer l’exploitation de l’homme par l’homme, via la machine ? Et comment l’éviter ? Ce sont les questions que pose la découverte de l’utilisation du trop curieux logiciel Zonar par l’entreprise berlinoise Zalando, leader européen de la vente de vêtements en ligne avec 14 000 salariés dans dix-sept pays.
Au moment où Berlin se fixe l’objectif de produire 65 % de sa consommation d’électricité grâce aux énergies renouvelables d’ici à 2030, le secteur éolien, fer de lance de la transition énergétique allemande, est en plein ralentissement en raison de réformes inopérantes et de la pression d'associations de riverains et de protection de la nature.
Les militants du SPD ont voté samedi pour un tournant historique de leur parti. Ils ont nommé deux dirigeants de l’aile gauche du parti, favorables à la renégociation du pacte de coalition signé avec la CDU/CSU en 2018. L’avenir de la grande coalition n’est plus garanti. Celui d’Angela Merkel non plus.
Vieux bastion minier, déserté par les jeunes et la main-d’œuvre qualifiée, la région de Lusace (ex-RDA) mise sur les milliards d’euros prévus par Berlin pour la transition énergétique du pays. Ici, trente ans après la chute du Mur, l’extrême droite marque des points en déployant son discours climato-sceptique.
À la veille du 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, la question de la spoliation de la RDA est toujours vive. Ainsi, la « Treuhand », organisme chargé à la va-vite de privatiser l’économie est-allemande entre 1990 à 1994, employeur direct ou indirect d’environ 4 millions de salariés, est sans doute l’organe le plus détesté à l’Est.
Le gel de près de 1,5 million de loyers berlinois, annoncé en fanfare en juillet dernier, pourra-t-il démarrer début 2020 comme prévu ? Au vu des désaccords qui règnent au sein de la coalition de gauche qui gouverne Berlin, cela semble peu certain.
Chutes des ventes et des exportations, modèles trop gros et trop polluants… L’automobile allemande, secteur clé de l’industrie, est en pleine tourmente, entraînant à sa suite toute l’économie. Après avoir nié les problèmes d’environnement, les constructeurs disent vouloir prendre le tournant des technologies vertes. Sans renoncer aux grosses berlines.
Le gouvernement fédéral a présenté vendredi une avalanche de mesures, devant permettre au pays de devenir vraiment moins polluant et de tenir les engagements climatiques pris à Paris en 2015. Mais le côté gargantuesque et hétéroclite de ce « paquet » de mesures, dont le volume financier est évalué à 100 milliards d’euros d’ici à 2030, fait déjà douter les experts.