Plusieurs femmes, dont l’une a déposé plainte en 2022, accusent l’ancien cadre dirigeant d’une entité de l’entreprise Orange. Le procès se tiendra en octobre 2025. Plus largement, la gestion de cette affaire par le groupe français est mise en cause.
De nombreux témoignages et documents tendent à indiquer que Nicolas Noguier, pourtant soumis à un contrôle judiciaire renforcé, gère en sous-main une nouvelle association d’aide aux migrants LGBTQI+, Famille au grand cœur. Il est aussi visé par de nouveaux signalements auprès de la justice.
Huit hommes ont été condamnés samedi, dont deux à 22 ans de prison, pour le meurtre de cette travailleuse du sexe trans à Paris en 2018. Mais l’enquête et les trois semaines de débats, pollués par les mensonges des accusés, n’auront pourtant pas permis de faire éclater la vérité.
Après les révélations de Mediapart en décembre 2020 sur les graves dysfonctionnements au sein de cette association LGBT, plusieurs plaintes avaient été déposées contre ses deux anciens dirigeants. L’ex-président Nicolas Nogier est mis en examen pour viol et agression sexuelle. Frédéric Gal, lui, est poursuivi pour deux faits de harcèlement sexuel.
Le meurtre de la travailleuse du sexe transgenre, dont le procès se déroule jusqu’au 26 janvier, a jeté une lumière crue sur les conditions de travail des prostituées au bois de Boulogne. Mais les associations se divisent sur le sujet.
Alors que huit hommes comparaissent depuis le 11 janvier devant la cour d’assises de Paris, plusieurs anciennes consœurs de cette travailleuse du sexe transgenre, tuée au bois de Boulogne en 2018, ont décrit les violences et les menaces qu’elles subissaient depuis des mois avant le meurtre.
D’après nos informations, le parquet de Montpellier ouvre une enquête sur des « faits graves » concernant la direction de la fondation Le Refuge. Lors de son audit, le cabinet indépendant Boston Consulting Group a reçu plusieurs témoignages dont celui d’une jeune hébergée victime de viol.
Ces derniers mois, des dizaines de bénévoles et salariés ont quitté la fondation Le Refuge, créée afin d’aider les victimes d’homophobie en rupture familiale. Plusieurs jeunes hébergés dénoncent une prise en charge défaillante. Malgré de nombreuses alertes et témoignages mettant gravement en cause la direction, celle-ci dément tout dysfonctionnement.