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Dans le « trou noir du pouvoir absolu » d’un caudillo paraguayen

Augusto Roa Bastos a tressé le monologue d’un héros de l’indépendance du Paraguay, devenu dictateur « suprême et perpétuel » de 1814 à 1840. Texte majeur en Amérique latine, « Moi, le Suprême », publié en 1974, ressort en France.

Ludovic Lamant

Dans la littérature latino-américaine, Moi, le Suprême, publié en 1974 en Argentine, appartient à un genre bien balisé au XXe siècle, le « roman de dictateur ». Le texte est souvent rapproché du Recours de la méthode (1975), du Cubain Alejo Carpentier, de L’Automne du patriarche du Colombien Gabriel García Márquez (1975) ou encore, plus récemment, de La Fête aux boucs du Péruvien Mario Vargas Llosa (2000).

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