Arts Chronique

À l’Opéra de Paris, Bellini et Sellars passent la torture à la question

« Beatrice di Tenda », de Vincenzo Bellini, fait son entrée au répertoire de l’Opéra national de Paris, dans une mise en scène implacablement et impeccablement politique de Peter Sellars. Manifeste contre la torture, l’œuvre soulève le cœur et les consciences.

Antoine Perraud

Il n’y a pas d’art plus puissamment politique, et ce de façon forcément inouïe, que l’opéra. Beatrice di Tenda en est la preuve. Créé moins de deux ans après Norma (1831), voilà du Bellini mais pas du meilleur, chipotent les musicologues patentés – ils rivalisent d’érudition pour s’accorder sur l’essentiel à leur ouïe : s’agit-il de sous-Donizetti surdéclamé, ou de sur-Donizetti sous-déclamé ?

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