Arts

Miles Davis, une sorte de géant

Kind of Blue. Un des plus disques les plus révolutionnaires de l'histoire du jazz. Le chef-d'œuvre de Miles Davis, qui en fit d'autres. La réunion des musiciens les plus pointus de l'époque. Des titres qui ne cessent de résonner: So What, All blues, Flamenco sketches... Cinq millions d'exemplaires vendus. Mille anecdotes à raconter. Cinquante ans le 17 août 2009. Pour l'occasion, Mediapart est allé fouiller dans ses souvenirs et dans sa discothèque aussi. De cet inestimable voyage dans le temps est née une série: Kind of Blue, les 50 ans. Premier volet aujourd'hui. Thème retenu: Miles Davis, l'homme par qui tout est arrivé et avec qui tout se termine, peut-être...

Michel Dalloni

L’histoire ne dit pas quand l’histoire de Kind of Blue commence exactement. Tout ce qu’on sait c’est qu’elle n’est pas encore finie. Il faut donc admettre que le disque de jazz le plus vendu au monde (près de 5 millions d’exemplaires), livré au public le 17 août 1959 – Happy birthday, mister best seller! –, a vu le jour à la faveur de deux sessions d’enregistrement new-yorkaises, le 2 mars et le 22 avril précédents. Mais il faut admettre aussi que Miles Davis n’a pas fomenté par hasard cette formidable révolution artistique. Voyez-vous, Kind of Blue n’est pas seulement un des ouvroirs potentiels de la musique modale, une galette culte ou une sorte d’énorme tirelire à dollars; c’est une des œuvres les mieux réfléchies du XXe siècle.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter