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Laird Hunt : « En tant qu’homme noir du XXIe siècle... »

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Comment écrire, après Toni Morisson ou Edward P. Jones, la violence inhérente à l'Histoire américaine, ses révoltes d'esclaves, la ségrégation et l'horreur ? Laird Hunt offre avec Les bonnes gens une parabole inouïe, tissant voix et discours, de 1830 à 1930. Extrait du roman en fin d'article.

Dominique Bry et Christine Marcandier

Lors de notre entretien, Laird Hunt, romancier blanc américain, a ce lapsus extraordinaire, parlant de lui « en tant qu'homme noir ». Mais n'est-il pas de ces auteurs qui prennent le monde pour territoire fictionnel, tant leurs racines vont puiser dans différentes cultures et imaginaires et refusent les frontières héritées ? À l’origine de chacune de ses œuvres, les contes indiens, haïtiens ou africains se mêlent à la littérature européenne comme à la fiction américaine, toute la littérature américaine, dans un refus de la « ségrégation », que soulignait Héctor Tobar, ces « distinctions presque étanches entre la littérature noire, la littérature latino et “littérature américaine” encore synonyme de white american literature, de littérature écrite par les Blancs ».

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