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Abdelkader Djemaï : une enfance algérienne dans la dèche enchanteresse

L’écrivain algérien Abdelkader Djemaï, né en 1948 à Oran et vivant à Aubervilliers, évoque son roman d’apprentissage, « Mokhtar et le figuier », dont il lit deux extraits. Il explore et explique, sans chichi, sa façon de dire la misère, sans misérabilisme.

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Antoine Perraud et Faïza Zerouala

Dans un récit sensible et acéré, à hauteur d’enfant, Mokhtar et le figuier (éd. Le Pommier), Abdelkader Djemaï rêve et révèle, avec un pouvoir d’évocation millimétré, une jeunesse algérienne, entre un douar et la périphérie d’Oran, durant la seconde moitié des années 1950. Voici la faune, la flore, les paysages, la pauvreté – l’indigence même –, tandis que rôdent la guerre et ses signes aussi fugaces que marquants, lorsqu’on n’a pas encore 10 ans.

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