Les romans de la rentrée littéraire 2012

Caroline de Mulder : stilettos et real politik en Ouzbékistan

La narratrice de Nous, les bêtes traquées, est une créature vacillante, au langage bousculé, accompagnant passionnément l’avocat qui travaille pour une ONG. Son handicap : elle ne peut pas pleurer. Il y aurait de quoi, pourtant. Caroline de Mulder est l’une des invitées du Festival littéraire de Mediapart, le 1er octobre.

Dominique Conil

Illustration 1

Il faut arriver à hauteur de la page 196 pour trouver une description peu charitable mais complète de Marie : « pauvre fille camée, refaite de partout, saccagée ». Une de ces « pattes cassées » qu’affectionne Max, avocat de l’ONG Clarity, qui se verrait bien sauver le monde, et que n’émeuvent que les filles paumées et les causes difficiles. « Sa maladie, à Max, c’est la violence, et pour se sentir vivant rien ne lui suffit. »

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