Le timbre de Charlotte Brontë

Le troisième et dernier volume des « Œuvres » de la famille Brontë sort deux romans, « Shirley » et « Villette », de l’ombre dans laquelle « Jane Eyre » les a longtemps relégués. Et jette un éclairage mi-figue, mi-raisin sur la condition ouvrière et sur la condition féminine.

Marc Porée (En attendant Nadeau)

30 octobre 2022 à 12h43

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Avec Shirley (1849), Charlotte Brontë fait basculer l’usage. Elle y féminise un prénom masculin : après elle, il ne sera quasiment plus attribué qu’à des femmes. Petite révolution – petit « trouble » – dans le genre, d’une portée non négligeable, déclenchée mine de rien par Charlotte Brontë, laquelle avait de la suite dans les idées, et de qui tenir : de Jane Eyre, en l’occurrence, à la farouche indépendance. Suivant la parution du roman, rares sont les hommes qu’on prénommera de la sorte.

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