De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance

Yes we kanak!

Au mot canaque, indécrottablement colonial, il apparaît préférable de substituer kanak, même s'il défie l'économie générale du français : il se veut invariable et délivré de toute majuscule. Retour sur une question qui n'a rien d'anecdotique, une question langagière, donc politique…

Antoine Perraud

C’est l’histoire d’un mot. Un mot qui recoupe et récapitule la colonisation, l’irrespect d’autrui, puis la redécouverte et l’écoute de l’Autre : le mot kanak. Ouvrons le Dictionnaire historique de la langue française (Le Robert, 2010), sous la direction d’Alain Rey : à l’entrée « kanak », une flèche renvoie vers « canaque ». Le safari linguistique commence.

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