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Guerre ou démocratie: politiser le sentiment d'impuissance

Que faire, comment agir dans la nouvelle situation créée par les attentats du 13 novembre ? Plutôt que de chercher à savoir ce qu'il faudrait faire à la place du gouvernement, le mouvement social doit déjà se demander ce qu'il peut faire lui-même – ce que nous pouvons faire nous-mêmes.

La rédaction de Mediapart

Depuis le 13 novembre, une des réactions les plus courantes consiste à célébrer les joies simples dont les victimes étaient en train de profiter lorsqu'elles ont été tuées. C'est même une des deux espèces de « nos libertés » qu'il s'agirait de défendre : d'une part les « grandes libertés républicaines », évoquées de façon abstraite (euphémisme...), et concrètement susceptibles de suspension « d'urgence » ; et d'autre part, ces « petites » libertés concrètes – circuler librement dans la ville, boire un verre entre amis, ou encore assister à un concert. Ces réactions sont si omniprésentes que le premier ministre s'en est fait l'écho devant le Sénat, en déclarant : « résister, c'est continuer à vivre ».

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