Des hommes et des dieux, grand prix au dernier festival de Cannes, sort en salles mercredi 8 septembre. Cette saisissante adaptation de l'affaire des moines de Tibéhirine, en Algérie, instaure un dialogue souterrain avec la peinture religieuse du XVIIe siècle. Prétexte à rencontrer sa directrice de la photographie, Caroline Champetier, dont le travail sur la lumière s'est nourri, en particulier, des fulgurants autoportraits de jeunesse de Rembrandt. Pour Mediapart, cette fidèle des films de Beauvois, indispensable collaboratrice de pans entiers du cinéma français (Philippe Garrel, Jacques Doillon, Benoît Jacquot, Arnaud Desplechin, etc.), a ouvert ses livres de peinture, en quête d'«accidents lumineux». «Nous travaillons pour le plan, pas pour l'image», défend-elle.
Culture et idées Entretien
Les accidents lumineux de «Des hommes et des dieux»
Saisissante adaptation de l'affaire des moines de Tibéhirine, Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois, grand prix au dernier festival de Cannes, sort en salles le 8 septembre. Caroline Champetier, sa directrice de la photographie, évoque son travail sur la lumière, inspiré d'autoportraits de Rembrandt. Diaporama sonore.
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