Pour comprendre le trente-sixième dessous de l'UMP, il faut se pencher sur le 36e anniversaire du RPR, son ancêtre, frauduleusement fondé le 5 décembre 1976. Quand la prise de pouvoir d'un caïd permet de liquider les reliquats d'humanisme en politique, sur fond de crise économique...
LesLes forceps du 13 mai 1958 ont laissé des traces en notre République un rien bananière : qui vivra par le putsch périra par le putsch, même si la tentation de l'électrolyse s'est transposée de l'État au parti. Le passage en force n’a rien de neuf en effet, au sein du mouvement gaulliste réduit aux acquêts bonapartistes. Jacques Chirac a incarné l’art du coup de main, au mitan des années 1970. Sa prise de pouvoir, à la hussarde, dans une tribu déboussolée, s’est accompagnée d’une droitisation de fer. Façon de trancher le débat : poursuivre le mythe d’une France ouverte vers le grand large autour d’un parti attrape-tout, ou bien rassembler l’intransigeance conservatrice à l’aide d’une phalange fulminante ? Refonder la politique de l’offre gaullienne, ou alors s’en tenir à la politique de la demande pompidolienne ?