Marie-Anne Matard-Bonucci revient sur la banalisation choquante dont a fait l’objet le régime fasciste italien ces jours-ci à Rome. À travers plusieurs exemples (l’usage de la violence, la transformation de la langue), elle insiste sur sa dimension totalitaire.
LeLe régime fasciste italien n’est pas responsable des mêmes crimes de masse que le nazisme. Cela n’en fait pas une version adoucie ou bouffonne de ce dernier, ni un simple autoritarisme. Le contrôle exercé sur la société devait s’étendre « sur les esprits, et même les caractères des individus », ce qui est le propre d’une visée totalitaire. À défaut d’être complètement réalisé, un tel projet fut bien conçu et traduit en actes, durant les 20 années que dura la domination de Mussolini sur la société italienne.
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