Génocide des Tutsis au Rwanda: l’Histoire en terrain miné
Cerner les contours du dernier crime de masse du XXe siècle pour en écrire l’histoire suppose de progresser au milieu d’une grande confusion intellectuelle, de blocages politiques, de silences militaires et de pièges tendus par les révisionnistes.
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Un champ de mines. Aléatoire, mortel et étouffant. Si vous êtes au milieu, mieux vaut s’immobiliser et observer chaque recoin. Se méfier aussi de ses propres gestes, car le moindre faux pas peut entraîner de fâcheuses conséquences. Voici ce qui vient à l’esprit lorsque l’on songe aux vingt-cinq ans écoulés depuis que le dernier génocide du XXe siècle a été perpétré dans l’un des plus petits pays d’Afrique. Avec cette redoutable vérité dans l’horreur : près d’un million de morts en trois mois.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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