Pendant le Sras, Pascale Brudon était représentante de l’OMS au Viêtnam, aux côtés du médecin Carlo Urbani, premier à avoir identifié ce nouveau virus, et qui en est mort. Elle juge très sévèrement l’oubli des leçons de cette épidémie, le rôle de l’OMS aujourd’hui, et la complaisance vis-à-vis de la Chine.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
PendantPendant l’irruption du Sras de 2003, Pascale Brudon était représentante de l’OMS au Viêtnam, considéré comme le premier pays à avoir réussi à endiguer l’épidémie. Elle travaillait aux côtés du médecin italien Carlo Urbani, le premier à avoir identifié ce nouveau virus, et qui en est décédé. Elle craint que cette mort n’ait été inutile, tant les leçons n’ont pas été tirées. Et juge très sévèrement les transformations de l’OMS depuis 2003, qui la rendent impuissante à endiguer ce qui se déroule aujourd’hui, notamment du fait d’une complaisance très forte vis-à-vis de la Chine.