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L'immortalité, c'est mauvais pour l'espèce

Des individus qui vivent plus longtemps sont des individus qui s'adaptent moins bien à leur environnement, explique un biologiste brésilien.

La rédaction de Mediapart

De nombreux chercheurs s'attaquent au moyen, sinon d'atteindre l'immortalité pour l'espèce humaine, du moins de repousser l'âge «normal» où l'on meurt de vieillesse. Pourtant, explique Andre Martins, biologiste de l'université de Sao Paulo, au Brésil, ces recherches pourraient s'avérer contre-productives au niveau de l'espèce. «Ce résultat contre-intuitif découle du fait qu'il n'y aurait plus de sélection naturelle par la mort des personnes les plus âgées et que les mutations qui font que chaque génération est légèrement mieux adaptée aux nouvelles conditions que la précédente» se feraient plus lentement, alors que le milieu, du fait de l'activité humaine, change plus rapidement.

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