C'est un ouvrage utile pour ceux qui s'intéressent aux constructions mythologiques. Dans Charles Martel et la bataille de Poitiers (éditions Libertalia), les historiens Christophe Naudin et William Blanc décortiquent la réalité des faits pour préciser et objectiver au maximum le moment historique, cette année 732 où le maire du Palais mérovingien « arrêta les Arabes à Poitiers », selon l'expression consacrée et ici largement nuancée. Impossible ainsi de pouvoir employer le terme d'« invasion », tant aucune preuve ne peut accréditer une telle assertion, alors même que Charles Martel était en conflit avec le duc d'Aquitaine, dont les Sarrasins auraient très bien pu être des mercenaires.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous