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Jean-Pierre Levaray: «J'écris pour dire que les prolos sont encore là»

Rencontre avec un ouvrier de l'industrie chimique qui s'est fait le scribe lucide et combatif des jours comptés de la condition prolétarienne : Jean-Pierre Levaray. C'est une littérature de témoignage. Souvent lugubre : « C’est déprimant de bosser dans une usine en fin de vie. » Avec des éclairs comiques. Et des portraits qui prennent à la gorge.

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Jean-Pierre Levaray est un ouvrier honoraire de l’industrie chimique. Né en 1955, il a travaillé de 1973 à 2015 dans une usine à Grand-Quevilly (76), du groupe Grande Paroisse (site Seveso hanté par le spectre AZF), passée entre les mains de Total puis du cartel autrichien Borealis. Délégué syndical CGT mais de sensibilité libertaire, Jean-Pierre Levaray écrit. Une littérature de témoignage. Souvent lugubre : « C’est déprimant de bosser dans une usine en fin de vie. » Avec des éclairs comiques. Et des portraits qui prennent à la gorge. Ou des silhouettes étonnantes, comme André : « Il est sans doute l’un des seuls à écouter Radio Classique ou France Musique dans l’habitacle de son engin. C’est pas qu’il soit véritablement fan de Mahler ou de Chostakovitch, c’est plutôt son côté punk, comme pour dire merde à ceux qui pensent que les prolos ne peuvent s’éclater que sur Bigard ou Rire et chansons. »

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