Arts Chronique

«Don Giovanni» à l’opéra Garnier: le délinquant sexuel en son saccage

Le prédateur en chef, Don Giovanni (Mozart-Da Ponte), revient à l’opéra Garnier dans une mise en scène aussi nette que subtile d’Ivo van Hove, à l’heure où #MeToo bouleverse notre économie du regard, de l’écoute et de la réception.

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Le soir de la première de l’opéra de Mozart dans la mise en scène d’Ivo van Hove, mardi 11 juin, sous les ors du palais Garnier, une partie du public n’avait toujours pas compris. Après l’entracte, au début de l’acte II, certains rires, datés, déplacés, malencontreux, ont en effet fusé. Don Giovanni venait de répondre à son valet Leporello, qui lui reprochait de ne séduire les femmes que pour les tromper : « C’est la loi de l’amour ! Celui qui est fidèle à une femme en fait souffrir une autre. Moi, dont le cœur déborde de sentiment, je veux faire leur bonheur à toutes. Ensuite, les femmes, qui manquent de jugement, appellent tromperie mon bon naturel. »

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