La planète, la modernité, et nous (4/4). Le jour où nous réglerons le thermostat

Et si nous choisissions la température de notre planète ? C'est la géo-ingénierie. Ces technologies soulèvent des questions éthiques inédites, alerte l’économiste et philosophe australien Clive Hamilton, pour qui le changement climatique met un terme à la croyance en la rationalité de l’être humain.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Et si nous choisissions nous-mêmes la température de notre planète ? En appuyant sur un bouton, on opterait pour un air ni trop chaud ni trop froid. Et on règlerait son compte au dérèglement climatique. Délire psychotique ? Non, recherche et développement en géo-ingénierie. Depuis une dizaine d’années, des chercheurs, des laboratoires militaires, des nababs (Bill Gates, Richard Branson), des entreprises développent des technologies permettant de modifier le système du climat. Pulvériser du soufre dans l’atmosphère, fertiliser les océans, stocker du gaz carbonique sous terre… Elles ont l’apparence de la science-fiction, mais font l’objet de programmes d’investigation scientifique bien réels.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal