¡Gracias a la vida, Nicanor Parra!

À bientôt 103 ans, le poète chilien Nicanor Parra bouscule le temps et emporte le vieux monde qui se repaît du malheur de tous, en nous faisant un singulier don d’éternité. Un tour d’horizon inédit de son « antipoésie » en langue française est offert dans une anthologie qui vient de paraître au Seuil.

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L’anthologie des Poèmes et antipoèmes du poète chilien Nicanor Parra qui est parue aux Éditions du Seuil devrait être une révélation pour beaucoup. Elle vient en effet rompre un silence dans la réception du poète en France que même la ferveur la plus complice venue de l’hémisphère Sud, en la personne de Roberto Bolaño, a peiné, ces dernières décennies, à lever. L’auteur des Chiens romantiques, des Détectives sauvages, nous avait pourtant bien prévenus qui a fait passer le mot de Nicanor Parra : « première condition de tout chef-d’œuvre – passer inaperçu » (dans « Huit secondes avec Nicanor Parra », repris dans Entre parenthèses). C’était à l’occasion d’une exposition en Espagne du fameux travail graphique de Parra, Artefacts, précédant une première mouture de l’édition de ses œuvres complètes chez un éditeur barcelonais, puis l’obtention en 2011 du prix littéraire le plus prestigieux en langue espagnole, le prix Cervantès.

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