Culture et idées Chronique

Brizé et Lindon au théâtre social

Trois ans après La Loi du marché, Stéphane Brizé retrouve Vincent Lindon pour un sujet et une approche très politiques : une grève, mise en scène comme un documentaire embedded. Ou presque : En guerre obéit en vérité à un dispositif pervers qu'il importe d'interroger. Au nom du cinéma, mais aussi de la politique.

Emmanuel Burdeau

Bande-annonce de « En guerre » © FilmsActu

Les films de Stéphane Brizé ne sont pas gais. Ils n’ont jamais prétendu l’être. En 1999, son premier, Le Bleu des villes, suivait les jours et les peines d’une contractuelle se rêvant chanteuse, mais que l’amitié ancienne avec une Miss Météo et une montée à Paris ne suffisaient pas à arracher au terne de son existence. Les vies sinistres – les vies sinistrées – ont la prédilection du cinéaste né à Rennes en 1966.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter