Grégoire Chamayou, auteur d’ouvrages sur les chasses à l’homme ou les drones, poursuit son travail d’investigation philosophique singulier en publiant un livre intitulé La Société ingouvernable. Une enquête qui produit un vertige politique en exposant les armes idéologiques et les dispositifs avec lesquels nous avons été défaits par le « libéralisme autoritaire ».
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Le propre d’une pensée philosophique à la fois dynamique et cohérente est sans doute de savoir se saisir d’objets hétérogènes, tout en les inscrivant dans les évolutions politiques et anthropologiques similaires qui les produisent. À la fin de son impressionnante Théorie du drone, publiée en 2013, Grégoire Chamayou, chercheur au CNRS, jugeait que cet instrument militaire d’un nouveau type permettait d’en « finir avec la possibilité même de la désobéissance et de l’insoumission » et que l’enjeu de la « dronisation » était de pouvoir « concilier le dépérissement du bras social de l’État avec le maintien de son bras armé ».
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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