Culture et idées Parti pris

Avignon 2012 : Festival apaisé pour théâtre fracturé

À mi-parcours du Festival d’Avignon, les spectacles sont nombreux, divers, intéressants et peu marquants. Les salles sont pleines, les querelles esthétiques en mode mineur, et le président de la République célèbre Jean Vilar. Mais le théâtre français va-t-il bien pour autant ?

Joseph Confavreux

À mi-parcours, le Festival d’Avignon présente un visage apaisé et presque trop sage. Le travail solide du metteur en scène britannique Simon McBurney autour du Maître et Marguerite de Boulgakov, dans la cour d’honneur du Palais des Papes, a de quoi satisfaire aussi bien les tenants d’un théâtre narratif appuyé sur des acteurs puissants et un grand texte, que les partisans d’une mise en scène moderne, avec ce marqueur devenu presque trop inévitable qu’est l’utilisation de la vidéo, ici impeccable.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter