Ça se passe dans un « Joli Petit Pays sous la minuscule chaîne de hautes montagnes ». Soltész a le goût des sobriquets, dont il affuble ses personnages – Doudou, Faucheux, Casse-Dalle, Président, le Chauve, le Yeti, Marron, le Vieux, Boulier, Gargotier, etc. –, au point que le lecteur s’y perd quelquefois. C’est sans importance, car l’écrivain cherche justement à l’engloutir dans un monde confus, brumeux, plein de secrets à triple fond, de retournements inattendus, un monde de crimes, de drogues, de sexe tarifé, de malfrats en tous genres. Pas de psychologie, des comportements ; pas de suspense, la logique implacable des intérêts et pseudo-codes de l’honneur.
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