Sa vie fut un roman, entamé en avril 1935 à Przemyśl, bourgade galicienne et en partie yiddishophone, nichée entre Cracovie et Lwów (aujourd’hui Lviv, en Ukraine). Lwów, où l’enfant de 7 ans fut caché, échappant à la destruction des Juifs d’Europe, avant d’être recueilli en France au lendemain de la guerre, puis en Israël. Historien devenu, Zeev Sternhell devait, sur la demande du Negus Haïlé Sélassié, diriger l’université d’Addis-Abeba, que le roi des rois entendait voir rayonner en Éthiopie. De retour en Israël, Sternhell allait finir sa carrière en occupant la chaire Léon Blum de sciences politiques à l’université hébraïque de Jérusalem.
Zeev Sternhell, l’historien qui secoua la France comme un prunier fasciste
Disparu ce 21 juin à 85 ans, l'historien israélien Zeev Sternhell était devenu la bête noire des études historiques officielles françaises, après la parution, en 1983, de son Ni droite ni gauche. L’idéologie fasciste en France.
21 juin 2020 à 19h24