Culture et idées Note de veille

Un pacte germano-soviétique si parlant

Voilà exactement soixante-dix ans, le 23 août 1939, Hitler et Staline s'entendaient comme larrons en effroyable foire d'empoigne, pour dépecer la Pologne et plus si affinités. Ce fut la signature, au Kremlin, d'un pacte dit de non-agression, par le ministre des affaires étrangères du Reich, Ribbentrop, et celui de l'URSS, Molotov. Le début d'une idylle totalitaire criminelle et révélatrice qui dura jusqu'au 21 juin 1941.

Antoine Perraud

Voilà soixante-dix ans, Joachim von Ribbentrop, ministre des affaires étrangères du Reich depuis 1938, s'envole pour Moscou. Il a déjà à son actif l'annexion des Sudètes – Londres et Paris avalèrent cette couleuvre hitlérienne grâce aux formes diplomatiques que sut y mettre Ribbentrop –, ainsi que le Pacte d'acier conclu avec l'Italie mussolinienne le 22 mai 1939. Qu'allait-il donc faire à Moscou? Rendre la politesse à son homologue soviétique Molotov? Pas seulement. Un pacte allait être scellé. Ces petits bouts de films retracent les étapes d'une tragédie furtive aux conséquences colossales, qui s'est conclue le 23 août 1939:

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