Gauche(s)Analyse

À Grenoble, la gauche municipale face au hotspot du narcotrafic

La lutte contre le narcotrafic s’est imposée au cœur de la campagne des élections municipales dans la capitale des Alpes, où un adolescent a récemment été blessé par balles près d’un point de deal. Après deux mandats de l’écologiste Éric Piolle, la gauche tente de renouveler son discours sur des enjeux complexes et hautement inflammables.

Mathieu Dejean

Il a suffi d’une petite phrase pour mettre le feu aux poudres. Le 21 novembre, le site local Actu Grenoble titrait une interview d’Allan Brunon, candidat de La France insoumise (LFI) aux élections municipales de mars 2026 dans la préfecture de l’Isère : « On ne fera pas la chasse aux dealers. » La vignette, publiée sur les réseaux sociaux avec sa photo, a été largement diffusée par la fachosphère. Fdesouche, le blog d’extrême droite le plus connu, s’en est fait l’écho, tout comme le maire Rassemblement national (RN) de Perpignan (Pyrénées-Orientales), Louis Aliot.

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