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Toute une histoire de godillots!

Ils ont été immortalisés par Van Gogh et Heidegger leur trouvait une allure d'« être de l’étant ». Du second Empire à la Cinquième République, Antoine de Baecque écrit l'avènement de ces brodequins, qui racontent tout un siècle : histoire industrielle, militaire, politique, histoire du travail et du loisir, l’histoire de l’art et de la philosophie… Tout ça, sans gros sabots.

Jean-Louis Tissier (En attendant Nadeau)

Le dernier opus ambulatoire d’Antoine de Baecque ne bat pas la campagne électorale. 
Il célèbre et étudie une marque, Godillot, devenue un terme courant, un nom commun. Ce qui est un rare destin comme Poubelle ou Frigidaire, qui ont perdu leur majuscule. Comme le dernier, devenu familièrement frigo, godillot s’est décliné populairement en godasse. Il est entré, sans précaution sur le seuil, dans l’art et son histoire par le génie de Vincent Van Gogh. Lequel a fait d’une paire de souliers une sorte de nature morte (l’expression anglaise still life serait plus pertinente pour qualifier la paire au repos, quittée par les pieds qui l’animent).

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