Proche et Moyen-Orient

Cécile Kohler et Jacques Paris, victimes de la surenchère sécuritaire du régime iranien

Relâchés de la prison d’Evin après une lourde condamnation, les deux Français restent assignés à résidence à Téhéran, tandis que la République islamique s’emploie à désigner la France comme un pays qui pratique la prise d’otages.

Jean-Pierre Perrin

Le 14 octobre, lorsque les condamnations du tribunal révolutionnaire de Téhéran sont prononcées, les familles de Cécile Kohler et Jacques Paris sont anéanties. Les peines sont particulièrement lourdes pour l’un et l’autre. Respectivement dix et six ans de prison pour « espionnage au profit du service de renseignement français », cinq ans pour « complot et collusion en vue de commettre des actes contre la sécurité nationale ». Il faut encore ajouter des condamnations supplémentaires, mais sans que l’on sache qui en a écopé : vingt ans supplémentaires pour l’un des deux membres du couple, accusé de « coopération en matière de renseignement avec le régime sioniste », et dix-sept ans pour l’autre, coupable de « complicité d’espionnage » pour le compte d’Israël. Soit un total d’une trentaine d’années de réclusion pour chacun·e.

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