Au Soudan, ses livres ont été détruits en public. Aujourd'hui réfugié en Autriche, Abdelaziz Baraka Sakin est pour la première fois traduit en France. Son septième roman, Le Messie du Darfour, est une description courageuse et distanciée des années de guerre où, comme dans un conte venu de très loin, les langues se mélangent. Présentation et entretien.
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Il faut du courage pour témoigner d’une guerre et nommer ses responsables, de même qu’il en faut à celles et ceux qui dénoncent leurs agresseurs et racontent ce qui leur est arrivé. Il en faut aussi pour faire un roman qui parvient à reconstituer le contexte dont il est issu, qui constitue sa chair même, et qui réussit dans le même temps à le dépasser pour créer un entre-deux où ni la réalité ni la fiction ne l’emportent totalement, pour faire entendre les subtilités de sa langue, mener son lecteur à une empathie profonde pour ses personnages. Le Darfour, cette région à l’ouest du Soudan où se déroule l’action, est pourtant si loin, la guerre qui y sévit depuis 2003 si complexe et si brutale.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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