C’est à la fois la pointe émergée de l’iceberg et un courant de fond. Si Marine Le Pen gagne la présidentielle en 2017, elle nommera sans doute premier ministre l’artisan de cette victoire, Florian Philippot. Un homme qui a participé à la campagne de Chevènement en 2002, continue à le revendiquer comme son mentor politique et s’amuse à déclarer à l’AFP que si ce dernier « écoutait ses convictions, il serait avec nous ». Philippot incarne en effet, au sein du Front national, une tendance « nationale-républicaine », diffusant l’idée que les clivages gauche-droite sont dépassés et que les républicains sincères doivent s’allier pour défendre la France des dangers qui la menaceraient, en particulier l’islam, d’un côté, et l’Europe atlantiste et néolibérale, de l’autre.
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