BHL et la Libye: autoportrait d'une posture

Il n'avait plus tourné depuis Le Jour et la nuit (1997), entré dans la légende comme « le plus mauvais film de l'histoire du cinéma ». Présenté à Cannes en séance spéciale, le nouveau long métrage de Bernard Henri-Lévy, Le Serment de Tobrouk, sort en salle le 6 juin et le rouleau compresseur médiatique est en marche. Une telle candeur dans la mégalomanie désarmerait si elle était innocente. Elle sert pourtant une fin : substituer une fiction à une vérité.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Le dossier de presse du Serment de Tobrouk porte en couverture un étrange sous-titre : « Libye : making of d'une guerre ». L'expression peut surprendre, mais essayons de l'entendre sérieusement. Puisque Bernard-Henri Lévy adopte le vocabulaire du cinéma, emboîtons-lui le pas.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal