Henri Calet (1904-1956) fut un remarquable chroniqueur des années 1950 et un écrivain en son temps salué par ses pairs. Promenade en trois étapes dans cette œuvre aujourd'hui quelque peu oubliée mais qui, par la pertinence du regard et la sympathie de l'auteur pour les plus humbles, offre une autre vision de ce que fut la reconstruction de la France.
Pour Francis Ponge, il était le Buster Keaton de la littérature ; Albert Camus saluait « ses livres émouvants ». Henri Calet (1904-1956), né d'un couple d'anarchistes de la Belle Époque, fut un remarquable chroniqueur des années 1950. Première partie d'une promenade en trois étapes dans cette œuvre quelque peu oubliée.
Farouchement anti-hitlérien, sincèrement au côté de l'Espagne républicaine, mais très peu cocardier, Henri Calet n'a jamais participé à la Résistance. C'est sa sensibilité au sort des petits, des délaissés, des éternelles victimes de l'Histoire (jusqu'aux GI) qui en a fait l'un des meilleurs chroniqueurs de l'après-guerre. Deuxième partie d'une promenade en trois étapes dans l'œuvre de cet écrivain et journaliste quelque peu oublié.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, toute la France n'est pas en liesse, tournée vers une reconstruction radieuse. Pour Le Parisien libéré ou Elle, Henri Calet rencontre ceux qui triment, multiplient les emplois ou, faute d'argent, ne se soignent plus. Dernier volet de notre série.
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