Série Présidentielle 2022. Les catholiques dans la campagne
D’un Emmanuel Macron décidé à « réparer » le lien entre l’Église et l’État à un Éric Zemmour qui flatte la « civilisation chrétienne », la droite et l’extrême droite française rivalisent d’appels du pied à l’électorat catholique. Une course incertaine, au vu de la pluralité de la France croyante et de la fragmentation de son vote.
Loin d’être homogène, le vote catholique penche de plus en plus à droite et est traversé par l’émergence d’un « populisme religieux » aux relents identitaires. Une clé du scrutin pour les candidats de droite.
Les deux candidats d’extrême droite se marquent depuis des mois sur le « vote catholique », ambitionnant de mettre la main sur les électeurs en déshérence de François Fillon. Avec des stratégies opposées.
Sous les radars médiatiques, occupés par l’agitation bruyante des plus identitaires d'entre eux, de nombreux catholiques de France gardent un engagement au service des autres. Un prêtre, une élue, une philosophe et une responsable associative racontent leur action et leur vision du lien entre leur foi et la société.
Dans son entreprise d’absorption de la droite française, le président a tenté de séduire l’électorat catholique modéré, très présent dans l’Ouest de la France. Ses mots, sa posture et son engagement européen ont plu, mais son bilan, notamment sur le plan sociétal, pourrait en rebuter certains.
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