Série Chine: déconstruire la mythologie nationaliste
Après la victoire des communistes, Mao avait annoncé la création d’une Chine nouvelle le 1er octobre 1949 du haut de la porte sud de la Cité interdite. Son héritier, Xi Jinping, se fait désormais le héraut d’une Chine éternelle, recevant Donald Trump dans cette ancienne demeure des empereurs et se présentant comme un « fils du dragon »… Essayons de tirer au clair ces histoires que se racontent – et que nous racontent – aujourd’hui les Chinois. Il se pourrait que près d’un siècle après sa fondation dans la concession française de Shanghai, le Parti communiste soit l’artisan d’un nouveau projet ethno-nationaliste.
Où l’on essaie de comprendre le roman national que Xi Jinping, le numéro un chinois, met en œuvre au service de la légitimité d’un Parti communiste bientôt centenaire. Premier volet de notre série sur la déconstruction de la mythologie nationaliste en Chine.
Depuis sa décision d’intégrer, à la fin des années 1970, le système capitaliste global, le Parti communiste chinois n’a plus de communiste que le nom. Il bâtit désormais sa légitimité sur un récit nationaliste construit à la fin du XIXe siècle sous influence occidentale.
Prise au piège du récit de la « nouvelle guerre froide » élaboré par Donald Trump, l’île de Taïwan est d’abord un « point chaud », car elle questionne le « roman national » de Xi Jinping et du Parti-État en Chine.
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