« Femmes à abattre », c’est la première enquête internationale sur les féminicides politiques. Un crime qui consiste à tuer une femme pour la cause qu’elle défend mais aussi parce qu’elle est une femme. Reportages, enquêtes, data, portraits : un travail inédit mené dans plusieurs pays, notamment la Colombie, le Kenya, l’Afghanistan ou encore la Grande-Bretagne.
Élues, avocates, journalistes, défenseuses des droits humains, elles ont été victimes d’un « féminicide politique ». Assassinées pour les causes qu’elles portaient et parce qu’elles étaient des femmes. Une enquête inédite, intitulée « Femmes à abattre », s’est penchée sur près de 300 meurtres partout dans le monde.
Dernier en date d’une série d’assassinats visant les femmes activistes au Kenya, le meurtre d’Elizabeth Ibrahim Ekaru a provoqué d’intenses mobilisations dans tout le pays. Le 5 décembre, ses proches ont voulu transformer le procès de son tueur en tribune contre les féminicides politiques.
« À l’air libre » consacre une édition spéciale au projet « Femmes à abattre » avec deux des journalistes à l’origine de cette enquête journalistique. Des survivantes, en Colombie et en Irak, témoignent face caméra de la difficulté de continuer le combat.
En juin 2016, à quelques jours du référendum pour le Brexit, la députée travailliste Jo Cox est assassinée en pleine rue par un terroriste d’extrême droite. Un féminicide politique qui crée la consternation et qui a des répercussions inédites sur la vie des députées britanniques.
En septembre 2022, Fatima Amiri, 17 ans, est gravement blessée dans l’attaque de son école à Kaboul. Survivante d’un féminicide politique collectif, elle raconte son engagement pour le droit à la scolarité des filles depuis Ankara, en Turquie, où elle est soignée depuis décembre.
Elles représentent 10 % des assassinats répertoriés dans la base de données « Femmes à abattre », soit bien plus que leur proportion dans la société. En France, le seul féminicide politique identifié depuis dix ans concerne l’activiste Vanesa Campos, tuée en 2018 au bois de Boulogne.
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