Cinéma

Nucléaire, cygne noir et toile de maître

« Rembrandt », le nouveau film de Pierre Schoeller, se demande si l’on peut perdre la raison scientifique. Si cela se produit, s’éloigne-t-on de la réalité du monde ? Des questions agitées avec brio dans un film hanté par la catastrophe climatique et l’hubris technologique.

Jade Lindgaard

Peut-on perdre la raison scientifique ? Et si cela se produit, s’éloigne-t-on de la réalité du monde ? L’interrogation philosophique traverse Rembrandt, le nouveau film de Pierre Schoeller, réalisateur du brillant L’Exercice de l’État en 2011. Cette fois-ci, il tisse la toile d’un récit dans lequel une ingénieure nucléaire spécialiste de l’EPR, le puissant réacteur d’EDF en construction à Flamanville, en Normandie, se met à avoir peur de la technologie qu’elle admire et développe depuis vingt ans à cause de la théorie du « cygne noir ». Selon celle-ci, un événement statistiquement très improbable peut tout de même se produire.

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