Selon une enquête de notre partenaire Mediacités et de France 3 Rhône-Alpes, le géant japonais de la chimie a rejeté dans l’air des concentrations de PFAS jusqu’à 1 800 fois supérieures à la réglementation.
Les Écologistes sont engagés pour faire appliquer le principe de pollueur-payeur. Tandis que Lyon et Grenoble ont lancé des actions en justice, une proposition de loi pour interdire les PFAS doit être examinée jeudi 4 avril à l’Assemblée nationale.
À la veille d’une proposition de loi visant à interdire ces substances chimiques toxiques, Les Écologistes publient une étude confirmant l’omniprésence des PFAS dans l’eau de consommation courante. Mediapart l’a consultée en avant-première.
Grâce au protocole de Montréal, la quasi-totalité des substances appauvrissant la couche d’ozone ont été éliminées. C’est « la » success story écologique. Celle qui prouve qu’en mettant tous les pays autour d’une même table, tout est possible. Sauf que…
La multinationale Chemours conteste le classement des produits chimiques GenX dans la liste des « substances extrêmement préoccupantes » en Europe. La Cour de justice européenne lui donne tort, et insiste sur les risques des PFAS, ces polluants éternels, pour l’environnement et la santé.
Une pollution aux PFAS, des produits chimiques hyperpersistants, a été détectée dans le réseau d’eau de la ville, selon les mesures auxquelles Mediapart a eu accès. Les communes ouvrières au sud de la Seine semblent particulièrement touchées.
La fabrication des cordes pour les harpes, les guitares ou les ukulélés produit des polluants éternels. Alors que certains musiciens s’inquiètent pour leur santé, les vendeurs se veulent rassurants et plaident pour une exemption de toute réglementation.
Alors que leurs effets sur la santé suscitent de plus en plus d’inquiétude, les composés perfluorés (PFAS) sont mal surveillés dans les eaux des rivières et des lacs, selon une étude de l’association Générations futures.
Des milliers de produits chimiques se trouvent dans l’environnement sans que l’on ne sache souvent les mesurer ni évaluer leurs impacts. C’est pourquoi des chercheurs ont créé la notion d’« exposome », focalisée sur l’exposition des organismes à ces substances. Entretien avec l’un de ses spécialistes en Europe, Paolo Vineis.
Dans le sud des Pays-Bas, l’eau et le sol sont pollués par des substances chimiques « éternelles », dangereuses pour la santé humaine. L’usine Chemours, anciennement Dupont, dit avoir réduit de 99 % ses émissions néfastes. Des riverains doutent.