Une nouvelle onde de choc s'est abattue sur le monde financier. En à peine quarante-huit heures, le gouvernement américain a dû voler au secours de Citigroup et prendre 36% de son capital, puis apporter à nouveau 30 milliards de dollars à l'assureur AIG. Des sauvetages indispensables, selon les autorités américaines, pour éviter un risque d'effondrement total du système financier. Ces nouveaux accidents ont déclenché une vague de déprime sur les marchés: les perspectives de voir la crise s'achever d'ici à la fin de l'année sont définitivement enterrées.
LesLes autorités américaines se sont portées, pour la quatrième fois depuis septembre 2008 et peut-être pas la dernière, au secours d'AIG qui a annoncé le 2 mars les pertes les plus importantes de l'histoire des entreprises américaines: 61 milliards de dollars au quatrième trimestre de l'an dernier. Pour l'année 2008, la perte frôle les 100 milliards. L'ancien numéro un mondial de l'assurance, dont l'action est tombée sous les 50 cents, a conservé une grande capacité d'influence à Washington. Mais cette fois, c'est la peur de le voir disparaître qui sert de levier.