Finance Analyse

Retour sur le G-20: victoire à la Pyrrhus pour le Fonds monétaire international

Il ne faut pas se laisser éblouir par les centaines de milliards de dollars et les déclarations d'auto-satisfaction. Le sommet du G-20 à Londres le 2 avril a confirmé la défaite du Fonds monétaire international dans sa tentative d'élargir son mandat à la régulation financière. Ce qui augure bien mal des suites qui seront données au rapport du groupe Trevor Manuel sur la réforme du fonds. Analyse.

Philippe Riès

Le Fonds monétaire international est sorti du sommet du G-20 du 2 avril à Londres couvert d'or (ou plutôt de dollars, car il va devoir vendre une partie de ses réserves d'or), mais a subi une défaite stratégique sur une question existentielle: l'extension de son mandat à la régulation du système financier international. Et cet échec, ignoré par des commentateurs alignés sur l'autosatisfaction manifestée par le directeur général du fonds, Dominique Strauss-Kahn, augure mal du processus de réforme défendu dans le rapport du «Comité des personnalités éminentes» publié, avec retard, quelques jours avant le G-20.

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