Économie et social Parti pris

Grèce : de la spéculation et de son utilité

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne ont adressé aux marchés financiers un message politique de soutien à la Grèce. Les modalités de ce secours resteront probablement confidentielles pour ne pas aider «la spéculation». Les marchés ont exprimé leur scepticisme. Parti pris.

Philippe Riès

Donc, il aura fallu que les «spéculateurs» s'en prennent à la dette souveraine de la Grèce, et dans la foulée à celle du Portugal et de l'Espagne, pour que l'Europe institutionnelle sorte de sa torpeur et en vienne à une conclusion qu'il était facile d'anticiper (lire ici): on va sauver le soldat grec, les Allemands (principalement) s'en chargeront en traînant les pieds, Athènes étant placée sous tutelle bruxelloise en attendant le FMI, pour l'instant simple conseiller technique.

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